Partie 1 :
L'économie Amaknéenne
Le système hiérarchique de l'économie Amaknéenne se schématise comme cela :
*Roi ------------ > Vassal -----------> Artisan ------> Collecteur
*Royaume -> Domaine / guilde --> Commerce -------> Terre
*ligne du haut : propriétaire
*ligne du bas : propriété
Le collecteur dépend de l'artisan, mais l'artisan dépend du collecteur.
L'artisan, lui - tout comme le collecteur d'ailleurs - dépend du vassal
Le vassal, enfin, dépend du roi.
Le collecteur appartient à sa terre de collecte, celle-ci appartenant au vassal. (à noter que beaucoup de collecteurs sont artisans, et ne dépendent donc d'aucune terre spécifique, et donc d'aucun vassal particulier)
Le vassal :Le vassal est un chef de guilde économique, il possède un territoire défini par la ou les maisons achetées par la guilde et par les percepteurs employés : C'est le domaine. La récolte, dans le système économique Amaknéen, est taxée par les percepteurs.
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Tout commerce est déclaré par les agents du service royal, et une taxe légère est collectée pour le roi. [Aujourd'hui, la taxe revient à la citée dominante dans tous les territoires du continent]
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L'artisanat :Voilà le nom qu'on pourrait donner au système économique d'Amakna.
Il s'agit de la production matérielle de la richesse du royaume.
Comparaison :
Aujourd'hui tout commerce dépend du grand marché commun, l'hôtel de vente. Dès lors qu'un objet fabriqué, ou qu'une ressource collectée est placée en vente à l'hôtel, il n'a plus de valeur artisanale, il est semblable aux autres produits mis à part la qualité de celui-ci et son prix, qui ne cesse de faire de la concurence.
Le fait de rassembler la production des artisans dans un même marché créer certes la simplicité mais entraine aussi la dévalorisation des productions : mise en commun, concurrence, baisse des prix.
La taxe revient à la cité propriétaire de l'hôtel de vente.
L'artisanat traditionnel permet d'acheter une production à l'artisan lui même, ce qui d'une part, permet de savoir à qui on à faire. Cela créer aussi des liens puis une attraction vers la production.
Mais encore, et voilà ce qu'il y a de plus important, l'artisanat traditionnel permet de préserver la valeur d'une production, parce que dans le système économique amaknéen, il n'y a pas que le rapport prix-qualité (ce qui créer les concurrences et conséquences), mais il y a aussi le service, l'utilité, l'estime du produit, de sa place dans notre quotidien et dans notre besoin, et ça l'hôtel de vente le supprime parce que l'acheteur, en ayant tout ce dont il a besoin, en quantité, ne demande qu'à avoir le plus rentable, la valeur de l'objet, la véritable, celle qu'on éstime pas en fonction du coût de fabrication, mais celle qu'on estime par rapport à tout ce qui tourne autour, parce qu'un produit artisanal, ce n'est pas un coût, ce n'est pas une rentabilité, c'est un art exercé dans le but de créer un objet qui celui-ci a aussi un but. On pourrait alors considérer l'artisanat aussi comme un service.
L'objectif, et aussi le principe de l'économie amaknéenne c'est de donner une véritable "valeur" au travail, quelque soit sa place dans la hiérarchie, son utilité se doit d'être prouvée, revendiquée, parce que ce n'est pas un pain industriel identique des autres de la même chaîne, c'est le pain que maître, ou compagnon tel ou tel a fait ce matin, très tôt pour nourrir votre foyer. C'est alors que ce système économique créer de la richesse concrète et abstraite, la valeur du travail, le travail pour le peuple et pour le roi, avec ses mérites qui vont bien avec.